COLONEL ASSIMI GOITA TO RULE MALI FOR ONE YEAR.
Col. Assimi Goita, who led the coup that ousted president Keita, will govern mali for one year.
The head of the Junta in power, worked for years with U.S Special Operations forces, focused on fighting extremism in West Africa.
West African leaders on Friday, urged Mali’s Junta to take not more than one year to hand over power to a civilian government, as regional heads of state held another virtual summit, after initial negotiations with the military coup leaders failed.
The Junta calling itself the National Committee for the Salvation of the People has met one of the regional bloc’s demands, releasing former President Ibrahim Boubacar Keita on Thursday, more than a week after his midnight resignation that followed the coup.
However, the Junta has proposed waiting until 2023 to hold new elections; a condition immediately rejected by the 15-nation bloc, known as ECOWAS.
Monnaie, servitude et liberté. La. répression monétaire en Afrique.
(Tchundang Pouemi Joseph)..
Main basse sur le Cameroun (Mongo Béti)..
Nations Nègres et Culture (Cheik Anta Diop)…
Remember Ruben. (Mongo Béti)
QUAND L’AFRICAIN ETAIT L’OR NOIR DE L’EUROPE (BWEMBA BONG)
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Jacques Chirac : “Nous avons saigné l’Afrique pendant quatre siècles et demi” Durant sa présidence, qui a duré 12 ans, Jacques Chirac a défendu l’Afrique contre vents et marées. Même à la retraite, il a dénoncé ceux qui ont saigné ce continent pendant des siècles, y compris son propre pays. Malgré les critiques sur le clientélisme de la Françafrique et son soutien aux régimes corrompus, Jacques Chirac garde une image plutôt positive auprès des Africains.
Article rédigé par Martin Mateso
France Télévisions Rédaction Afrique
Publié le 26/09/2019
Mis à jour le 26/09/2019
Jacques Chirac accueilli par la population de Tombouctou au Mali, le 24 octobre 2003. (REUTERS/PHILIPPE WOJAZER)
“J’aime l’Afrique, ses territoires, ses peuples et ses cultures. Je mesure ses besoins, je comprends ses aspirations.” Ainsi s’exprimait Jacques Chirac devant les représentants de 48 Etats africains réunis au sommet franco-africain de Cannes en février 2007. Le président français s’était interrogé sur la place de l’Afrique dans la mondialisation. L’Afrique, disait-t-il, “ce sont des crises, des blessures au flanc du monde dont la communauté internationale ne peut détourner les yeux”. Il mettait alors en garde contre l’abandon de ce continent qui pourrait “une nouvelle fois, être mis au pillage, laissé pour compte de la prospérité et isolé dans ses difficultés”.
Un discours-testament salué par les nombreux chefs d’Etats africains, venus le remercier pour avoir été leur infatigable avocat sur la scène internationale.
“Qu’on rende aux Africains ce qu’on leur a pris”
Tout le temps de sa présidence, Jacques Chirac s’est fait l’avocat de l’Afrique dont les immenses ressources naturelles attisent bien des convoitises. Même parti à la retraite, l’ancien chef de l’Etat n’a pas rompu le contact avec le continent. Bien au contraire.
Dans une interview accordée à la presse après son départ de l’Elysée, Jacques Chirac a reconnu que les richesses de l’Afrique ont été pillées y compris par son pays. Et il a demandé qu’on rende aux Africains ce qu’on leur a pris : “On oublie seulement une chose. C’est qu’une grande partie de l’argent qui est dans notre porte-monnaie vient précisément de l’exploitation, depuis des siècles, de l’Afrique. Pas uniquement. Mais beaucoup vient de l’exploitation de l’Afrique. Alors, il faut avoir un petit peu de bon sens. Je ne dis pas de générosité. De bon sens, de justice, pour rendre aux Africains, je dirais, ce qu’on leur a pris. D’autant que c’est nécessaire, si on veut éviter les pires convulsions ou difficultés, avec les conséquences politiques que ça comporte dans un proche avenir.”
Parmi les initiatives prises par l’ancien président en faveur de l’Afrique, on peut citer la “taxe Chirac”, une taxe sur le billet d’avion pour alimenter le Fonds mondial contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Jacques Chirac fut le porte-parole acharné de l’Afrique à l’ONU, où les pays africains le lui rendaient bien. En 2003, ils ont largement soutenu sa position sur la guerre irakienne.
Des critiques sur son soutien “aux dictateurs africains”
Jacques Chirac entretenait des relations personnelles et chaleureuses avec la plupart des dirigeants du pré carré francophone. On peut citer parmi eux, le Congolais Denis Sassou Nguesso, le Gabonais Omar Bongo, le Sénégalais Abdou Diouf, ou le Camerounais Paul Biya. Ce qui lui a valu des critiques en France, mais aussi en Afrique.
Lors du sommet franco-africain de Yaoundé au Cameroun en janvier 2001, l’épiscopat français avait publié une lettre qui invitait Jacques Chirac à prendre ses distances avec des régimes africains “qui pratiquent la fraude électorale, la confiscation des ressources, l’emprisonnement et parfois même l’élimination physique”.
Le journal Le Monde avait rapporté la réponse véhémente de Jacques Chirac, lors d’un entretien improvisé avec quelques journalistes à Yaoundé. Le chef de l’Etat, écrit le journal, se métamorphosa subitement en un avocat de l’Afrique contre l’Eglise donneuse de leçons.
“Nous avons saigné l’Afrique pendant quatre siècles et demi, commença-t-il. Ensuite, nous avons pillé ses matières premières ; après, on a dit : ‘Ils (les Africains) ne sont bons à rien.’ Au nom de la religion, on a détruit leur culture et maintenant, comme il faut faire les choses avec plus d’élégance, on leur pique leurs cerveaux grâce aux bourses. Puis, on constate que la malheureuse Afrique n’est pas dans un état brillant, qu’elle ne génère pas d’élites. Après s’être enrichi à ses dépens, on lui donne des leçons.”
Jacques Chirac avec les chefs d’Etats du pré carré français lors du 10e sommet de la Francophonie à Ouagadougou (Burkina Faso), le 26 novembre 2004. (REUTERS)
Aujourd’hui, les pays du pré carré français s’émancipent progressivement de la tutelle parisienne. Lors du sommet franco-africain de Cannes en 2007, l’ancien président de la commission de l’Union africaine, le Malien Alpha Oumar Konaré, avait donné le ton. Il avait souhaité que “les 53 pays africains ne se retrouvent plus autour du président français”. Un tel schéma, disait-il, ne devrait plus se reproduire qu’au niveau de l’Europe.
Avant de quitter le devant de la scène, Jacques Chirac avait compris que le tête-à-tête entre Paris et ses anciennes colonies africaines était bel et bien terminé. Que le continent attirait de nouveaux partenaires venus du monde entier. “Les regards changent. L’Afrique commence à être entourée, voire courtisée”, avait déclaré Jacques Chirac devant ses pairs africains. Promettant aux Africains le soutien sans faille de son pays pour que “l’insertion de l’Afrique dans les échanges internationaux se fasse dans le respect de l’équité”.
Monnaie, servitude et liberté. La. répression monétaire en Afrique.
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Le contexte de la tenue de ce colloque : Doit-on classer la civilisation égyptienne dans l’histoire africaine ou non ? Voilà en substance la question qui s’est posée à l’UNESCO lors du chantier de rédaction d’un livre de 8 tomes dénommé : Histoire Générale de l’Afrique. Cela, sous la responsabilité d’un Comité scientifique international de 39 membres.
Le rapport final du colloque du Caire par l’UNESCO
Ce projet historiographique lancé en 1964 s’est achevé en 1999. Dans ce cadre, Il a fallu donc régler la question de l’appartenance ou non de l’Egypte pharaonique à l’Afrique noire et ce, de manière scientifique et rigoureuse. C’est ainsi que fut convoqué le colloque international d’égyptologie du Caire sous l’égide de la plus grande institution scientifique du monde: l’UNESCO.
II Les participants au colloque
Ce colloque a réuni, du 28 Janvier au 3 Février 1974, 20 spécialistes, 5 observateurs et 2 représentants de l’UNESCO originaires de 14 nations différentes.
1) Les spécialistes
– A. M. ABDALLA, Department of History, University of Khartoum, Soudan
– A. Abu BAKR, Université du Caire, Égypte
– N. BLANC, École Pratique des Hautes Études, Paris, France
– F. DEBONO, expert UNESCO, Centre de documentation sur l’Égypte ancienne, Malte
– J. DEVISSE, Université Paris VIII, Paris
– C. A. DIOP, Université de Dakar, Sénégal
– G. GHALLAB, Institute of African Research and Studies, Université du Caire, Égypte
– L. HABACHI, Oriental Institute, University of Chicago, États-Unis
– R. HOLTOER, University of Helsinki, Finlande
– S. HUSAIN, Egyptian Organization of Antiquities, Le Caire, Égypte
– J. GORDON-JACQUET, c/o Institut français d’archéologie orientale du Caire, États-Unis
– W. KAISER, German Institute of Archaeology du Caire, République Fédérale d’Allemagne
– J. LECLANT, Université Paris-Sorbonne, Paris
– G. MOKHTAR, Direction du Service des Antiquités, Égypte
– R. EL NADURI, Faculty of Arts, Alexandria, Égypte,
– T. OBENGA, Professeur Université Mariem N’Gouabi, Brazzaville, Congo
– S. SAUNERON, Institut français d’archéologie orientale du Caire, France
– T. SÄVE-SÖDERBERG, Université d’Uppsala, Suède
– P. L. SHINNIE, Department of Archaeology, University of Calgary, Canada
– J. VERCOUTTER, Institut de papyrologie et d’égyptologie de l’Université de Lille
2) Les observateurs
– V. L. GROTTANELLI, Institut d’ethnologie, Université de Rome, Italie
– S. HABLE SELASSIE, Department of History, Haile Selassie I University, Éthiopie
– F. H. HUSSEIN, Department of Physical Anthropology, National Research Center, Le Caire, Égypte
– L. KAKOSY, Department of Ancient Oriental History, Université de Budapest V, Hongrie
– P. A. DIOP, journaliste du quotidien sénégalais Le Soleil, Dakar, Sénégal
3) Les représentants de l’UNESCO
– M. GLÉLÉ, Division des études des cultures
– Mme MELCER, Division des études des cultures
Le panel des spécialistes était divisé en trois courants. D’abord, ceux qui prétendaient que l’Egypte pharaonique était caucasienne ensuite, ceux qui soutenaient l’idée d’une civilisation orientale et enfin, les tenants d’une civilisation négro-africaine. Ces derniers, étaient les Professeurs Cheikh Anta DIOP et Théophile OBENGA.
Pr Cheikh Anta Diop, historien et physicien, Université de Dakar, Sénégal
Pr Théophile OBENGA, historien et linguiste, Université de Brazzaville, Congo
Les professeurs DIOP et OBENGA avaient face à eux 18 spécialistes. Ces derniers avaient certes des divergences mais présentaient comme dénominateur commun une idée « obsessionnelle » sur la civilisation égyptienne : <>. Les échanges se firent entre représentants de plusieurs disciplines : archéologie, l’anthropologie, la biologie, la chimie, la linguistique, la géographie, etc.
L’arbitrage définitif de l’UNESCO
A l’issu du colloque, la thèse d’une Egypte pharaonique négro-africaine fut formellement retenue par l’UNESCO. Le rapporteur Jean DÉVISSE (Université Paris VIII) dans sa conclusion générale écrivit: « la très minutieuse préparation des communications des professeurs Cheikh Anta DIOP et OBENGA n’a pas eu, malgré les précisions contenues dans le document de travail préparatoire envoyé par l’UNESCO, une contrepartie toujours égale. Il s’en est suivi un véritable déséquilibre dans les discussions».
Le professeur VERCOUTTER (Institut de papyrologie et d’égyptologie de l’Université de Lille) a déclaré que, pour lui, l’Égypte était africaine dans son écriture, dans sa culture et dans sa manière de penser. Le professeur LECLANT (Université de Paris-Sorbonne) a reconnu ce même caractère africain dans le tempérament et la manière de penser des Égyptiens.
Enfin, les Actes de ce colloque, sont publiés par l’UNESCO dans Le peuplement de l’Égypte ancienne et le déchiffrement de l’écriture méroïtique, Histoire générale de l’Afrique, Études et documents 1, Paris, UNESCO, 1978. Le lecteur trouvera également un rapport de synthèse en annexe du Volume II de l’Histoire générale de l’Afrique, Paris, Jeune Afrique/Stock/UNESCO, 1980, pp. 795-823.
DIALLO Mamadou
La plume d’Ishango.
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